Une journée à Paris pour l'expo Magritte et balade aux alentours

Quelle chance nous avons eue pour cette journée à Paris organisée par l'AMAM l'Association des Amis du Musée Malraux : ciel bleu et température douce 14°c, bien rare à cette période de l'année !

Non, ce n'est pas une tour penchée - une fantaisie du photographe

Le car nous a déposés devant la Tour Saint Jacques, superbement restaurée. Puis nous nous sommes dirigés vers le Musée Georges Pompidou pour l'exposition Magritte.

Pour bien apprécier les oeuvres exposées, je vous conseille fortement une visite commentée.

Nous avons bénéficié de guides remarquables avec un bon sens de l'humour. Elles nous ont incité à regarder "autrement" chacun des tableaux, les interprétant chacun à notre façon et surtout à nous faire parler... C'était un peu le but de ce peintre surréaliste.

La visite était très ludique et j'ai bien aimé le tableau ci-dessus où l'artiste (en costume-cravate) regarde l'oeuf sur la table (son modèle) et peint ce qu'il voit.... un oiseau.  il aime ainsi jouer sur le décalage entre un objet et sa représentation.

Nous avions ensuite quartier libre. En nous promenant dans le Marais, nous avons découvert rue des Francs-Bourgeois la boutique UNIQLO installée dans une ancienne usine, un bien joli décor pour leurs collections. Attention, moins de choix que dans celle de l'Opéra !

   

 Il faisait bon flâner sous les arcades de cette si jolie place des Vosges. Cela nous a amenés au n° 6 devant la maison où vécut Victor Hugo de 1832 à 1848.

 Nous n'avons pu résister à l'envie de visiter ces appartements situés au 2ème étage de l'immeuble. Dans l'ensemble, les pièces sont sombres, en grande partie dûe aux couleurs de la décoration murale, sans doute dans les goûts de l'époque.

Le salon chinois est la réplique de celui de Hauteville, la maison de Juliette Drouet à Guernesey. Sur ces panneaux dessinés par Victor Hugo, sont présentés des porcelaines. Cela donne une impression bien étrange.

Il avait un goût bien affirmé, les meubles de la salle à manger sont de style gothique. Nous passons ensuite dans le cabinet de travail et découvrons son bureau surélevé où il écrivait toujours debout.

       

Et pour finir la chambre mortuaire reconstituée grâce à la générosité de ses peits-enfants Georges et Jeanne. De nombreux cadres le représentant avec des membres de sa famille ajoutent de l'intérêt à cette visite. 

Nous avons rejoint notre point de départ en traversant la cour de l'Hôtel de Sully.